jeudi 7 février 2013

Alléluia! Notre psy est là!

Franchement, j'ai de la peine à partager cet article de presse avec vous et les inepties débiles qu'il contient. Je me bats contre des éoliennes industrielles, je peux vous dire qu'il faut en avoir de la conviction pour remettre chaque jour de l'ouvrage sur le métier. Mais le plus dur est de se retrouver confrontée à cette réalité là: Une société à ce point aliénée qu'elle en est à former des psychologues pour faire accepter des projets industriels aux populations récalcitrantes à se laisser berner et enterrer. 

Des psychologues qui commercialisent des écrans pour culpabiliser chez eux les affreux consommateurs que nous sommes. Des psychologues qui comptent sur l'abrutissement de la population qui serait, d'après eux, prête à devenir raisonnable là où on la souhaite raisonnable juste en la mettant en concurrence avec son voisin. À quand les écrans  avec des visages rouges et tirant la gueule dans notre cuisine quand on aura consommé moins bio que nos voisins? Dans notre salle de bain quand on aura tiré trop longuement la chasse d'eau? Dans nos chambres à coucher quand on aura moins bien assuré que nos voisins?

Et pendant qu'on y est, notre téléphone portable qui se met à pleurer quand il devient plus vieux que celui de notre voisin, notre robe qui se froisse quand elle est moins belle que celle de notre voisine, notre voiture qui se transforme en citrouille quand elle est moins verte que... et on continue à l'infini!

J'ai participé avec ma famille à cette pseudo étude universitaire sur l'acceptabilité des éoliennes industrielles. Nous n'avons jamais sut pour qui et pour quoi nous répondions. Nous avions pensé que enfin ils faisaient une études sur le terrain et nous nous sommes retrouvés à répondre à des dizaines de questions sans queue ni tête, qui laissaient immédiatement entrevoir l'inutilité de la démarche. Nous en avions déduit qu'à l'avenir nous n'accorderions plus aucun crédit à ce type d'étude tellement l'exercice s'était avéré vague et stupide. Sans compter le malaise provoqué par certaines questions chez les personnes âgées qui ne savaient comment les interpréter. Ma belle-maman était désemparée.

Bref, l'énormité de la machine qui est mise en route pour s'approprier nos territoires est sans limite. Si elle gagne, c'est l'humanité toute entière qui sera perdante. Il s'agira ni plus ni moins d'une aliénation collective.


La Liberté; 7. février 2013

Études Psychosociales
(Une lecture critique de cet article est aussi à lire ici)

Des psys au secours des éoliennes
L’implantation de projets de parcs éoliens déchire parfois des villages entiers, dans notre pays. Les psychologues environnementaux, par leur écoute attentive des riverains, peuvent alors contribuer à débloquer le débat.
Depuis de nombreuses années, Marianne, habitante de Fully en Valais, promène son chien dans le vignoble, au sud du village. Mais depuis l’automne dernier, elle marche en regardant en l’air, observant les pales de l’immense éolienne baptisée Adonis brasser les flocons de neige. «Que voulez-vous que je pense? Cela ne me dérange pas plus que ça», répond-elle à un Vaudois sorti de l’autoroute à Martigny pour aller observer la plus grande éolienne de Suisse, haute de 150 mètres.
La construction en 2012 de cette troisième installation de la vallée du Rhône n’a pas fait grand bruit politiquement, contrairement à d’autres projets de parcs éoliens qui, ailleurs en Suisse, déchirent des villages entiers.
Etudes en psychologie
L’indifférence de Marianne pourrait donc paraître futile, mais son avis est en réalité très convoité. Loin des vents permanents du Valais, les Universités de Zurich et Saint-Gall ont fait parvenir à des citoyens ciblés de cinq communes romandes un étrange courrier. Un formulaire leur demande leur avis sur d’éventuels futurs projets éoliens non loin de leur habitation. Markus Geissmann, responsable du domaine éolien à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) à Berne, en est l’instigateur: «Les projets éoliens doivent tous être votés au minimum dans les Conseils communaux ou par la population. Lors d’un vote, tous les avis se valent, qu’ils soient fondés ou non. Ce qui compte c’est ce qu’on glisse dans l’urne», explique-t-il.
Pour mieux comprendre les positions des votants, il a décidé de lancer deux études en psychologie à large échelle. «Le but n’est pas de lister des problèmes écrits dans un livre, mais d’aller voir sur le terrain ce que les gens vivent aux environs de parcs éoliens; de comprendre les problèmes réels et de tâcher de les réduire.»
En collaboration avec les deux universités alémaniques, Gundula Huebner a été appelée en renfort d’Allemagne. Elle développe la psychologie environnementale au sein de l’Université Martin-Luther, à Wittenberg. Une science encore peu connue en Suisse qu’elle définit ainsi: «Les psychologues environnementaux cherchent à comprendre l’influence de l’environnement sur les hommes et la façon dont ils s’en imprègnent.»
Expérience allemande
A titre d’exemple, elle raconte: «A la fin des années 1990, au commencement du développement de l’énergie éolienne en Allemagne, de nombreux citoyens ont craint l’effet stroboscopique des pales (le passage des pales dans la trajectoire du soleil génère un effet ombre-ensoleillement répétitif, ndlr). A la demande du Land du Schleswig-Holstein, les psychologues ont pu clairement démontrer qu’une exposition à cet effet d’éclairages alternatifs générait une perte de bien-être et une augmentation du stress.»
Suite à cette étude, les lois ont été modifiées: les éoliennes ne doivent pas générer d’effet stroboscopique plus de 30 minutes par jour et moins de 8 heures par an. Ces normes sont aujourd’hui également appliquées en Suisse. Selon l’association Libre Vent, farouche opposante jurassienne à ces installations dites «industrielles», les éoliennes génèrent de nombreux effets secondaires. Par exemple, les infrasons auraient pour conséquence des pertes de sommeil et des maux de tête. Markus Geissmann, de l’OFEN, n’écarte pas ces craintes. Mais il les définit ainsi: «La perception des problèmes est individuelle. Pour la personne affectée, sa perception est réelle. Le rôle des psychologues est d’enregistrer les opinions de façon objective. Ensuite, lors d’oppositions à un projet, cela permet de comprendre la racine du problème, de cerner les raisons de cette opposition.» L’objectif final est alors d’adapter les projets pour que les effets négatifs soient inférieurs aux bénéfices pour la communauté. I
*L’aventurier du projet Icare, bien connu des lecteurs de «La Liberté», est désormais spécialiste en énergies renouvelables auprès de l’OFEN.
Première étude prometteuse
La première étude de psychologie environnementale a été publiée ce lundi. Elle amène de nombreuses informations sur la perception qu’ont les citoyens suisses de l’énergie éolienne. Quelque 4400 ménages habitant dans cinq communes ayant des zones à fort potentiel éolien ont été sollicités. 951 ont répondu. Une deuxième étude, détaillant plus précisément les effets sur les riverains, sera diffusée cet été. Les premiers résultats révèlent «une attitude positive» de la population envers le développement de l’énergie éolienne. 42% des sondés approuvent les projets, 46% sont classés comme personnes «indécises» et seulement 12% des sondés rejettent les projets.
Les 46% d’«indécis» sont toutefois très sensibles aux facteurs régionaux. Ils souhaitent que les entreprises et partenaires locaux soient impliqués pour la planification et la construction. Ils tiennent aussi à ce que les communes concernées participent au financement, ainsi qu’aux bénéfices. Le solde du financement doit être d’origine connue. Enfin, les agriculteurs mettant leurs terrains à disposition doivent en tirer des revenus. Si ces aspects sont «soignés» durant la phase de planification, les «indécis» portent alors un avis largement favorable à un projet dans leur commune. Dans ces conditions, cela porte le taux d’acceptation à plus de 80%.
Le rapport conclut ainsi: «Soumettre des projets éoliens locaux au vote des habitants semble une voie prometteuse afin d’amplifier l’adhésion locale sur le terrain et de légitimer sur une base démocratique la construction d’installations d’éoliennes […]. Le gouvernement fédéral et les cantons devront non seulement délimiter et déclarer tels ou tels sites adéquats, mais également s’assurer que la décision pour ou contre la construction d’éoliennes ait lieu sur la base d’une résolution majoritaire et surtout pas sur la base de protestations bruyantes venant d’une minorité d’opposants.» MM (ndr: alors là, on ne peut pas dire que cette phrase émane d'une personne impartiale... on jurerait entendre une vendeuse d'éoliennes... )
> Etude «Acceptation psychologico-sociale de projets éoliens sur des lieux à fort potentiel». www.bfe.admin.ch
«Comprendre les peurs des gens»
Gundula Huebner, la quarantaine, cheveux courts, a obtenu un diplôme en psychologie «traditionnelle» à Kiel et Vienne en 1990. Elle décide en 2004 d’orienter ses recherches vers la psychologie environnementale pour nourrir sa fascination pour l’énergie solaire. Professeure à l’Université Martin-Luther à Wittenberg, en Allemagne, elle effectue également des recherches pour la Suisse, l’Autriche et le Japon. Lorsqu’elle prend la parole devant une assemblée d’étudiants, la professeure et la femme passionnée fusionnent alors pour le plus grand plaisir de ses auditeurs.
Comment êtes-vous devenue psychologue environnementale?
Gundula Huebner: Les énergies renouvelables nous donnent la possibilité d’améliorer notre environnement. J’ai été époustouflée par les méthodes que nous offre la psychologie pour promouvoir les économies d’énergie par exemple (lire ci-contre).
Cette science s’intéresse-t-elle à l’énergie que depuis récemment?
Non, dans les années 1980, il y avait déjà des recherches aux Etats-Unis en rapport avec la promotion des économies d’énergie. Aujourd’hui, de jeunes chercheurs se lancent dans cette voie en Suisse, à l’Université de Berne ou au centre de recherche aquatique EAWAG de Dübendorf, par exemple.
Le jeu démocratique joue souvent sur les peurs, lors des campagnes de votation. Que pouvez-vous faire là contre?
La psychologie permet de comprendre les peurs. Comment un porteur de projet les gérera ensuite est une autre affaire. Mais nous pouvons être des modérateurs neutres qui comprennent les émotions. On peut ensuite communiquer correctement pour éviter les conflits. (ndr: neutres? Voir la conclusion du rapport plus haut...)
Cela peut-il être un outil marketing dont le but serait de convaincre ou d’influencer les gens?
Non, certainement pas. D’ailleurs, ce ne serait pas éthique de manipuler ainsi les gens. De toute façon, lorsque les êtres humains ont des ressentis négatifs, c’est quelque chose de très difficile à changer. Les psychologues environnementaux se contentent d’aider, c’est-à-dire comprendre les problèmes, les répertorier de façon empirique et chercher des solutions.
Propos recueillis par
Marc Muller
Être Meilleur que le voisin!
Lors d’un séminaire intitulé «Tournant énergétique, le rôle des psychologues», l’an dernier à Berne, la psychologue environnementale Gundula Huebner a décrit le fonctionnement psychologique d’un consommateur d’électricité. Chiffres à l’appui, elle a démontré qu’une taxe de 5 francs par mois fait diminuer de 12% la consommation des individus. Par de petits gestes quotidiens, ceux-ci cherchent à éviter une augmentation de leur facture. Mais après quelques mois, ces consommateurs oublient la taxe et leur consommation remonte.
En revanche, l’installation d’un compteur d’électricité équipé d’un petit écran et préparé par l’équipe de Gundula Huebner a un effet tout autre. Sur cet écran un pictogramme représente un visage. Si l’habitant d’une maison consomme plus que ses voisins, le visage devient rouge et triste, s’il consomme moins que ceux-ci, il devient vert et sourit. L’effet est radical et durable, (ndr: on peut aussi imaginer une police de proximité qui contrôle cela à distance et nous coupe le courant quand vous on n'est pas dans la norme... prochaine étape?) la consommation de tous diminue. La valeur absolue de consommation et ce qu’elle coûte n’est finalement pas importante, par contre les gens ne veulent pas être de moins bons élèves que leurs voisins! MM



13 commentaires:

  1. Mais, mais, mais, les fous ne sont pas tous enfermés. Il y en a même qui enseignent dans les universités...
    La fin du monde sera là, plus vite que prévue...
    Ecrit par C'est-Rieux

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  2. Distribution d'entonnoirs pour tous, on se réjouit...En attendant Big Brother nous regarde et nous sonde. Tout va bien dans le meilleur des mondes!

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  3. Si vous lisez ce passage extrait de l'article de La Liberté:



    Un formulaire leur demande leur avis sur d’éventuels futurs projets éoliens non loin de leur habitation. Markus Geissmann, responsable du domaine éolien à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) à Berne, en est l’instigateur: «Les projets éoliens doivent tous être votés au minimum dans les Conseils communaux ou par la population. Lors d’un vote, tous les avis se valent, qu’ils soient fondés ou non. Ce qui compte c’est ce qu’on glisse dans l’urne», explique-t-il.



    Avec cet argument, ni l'OFEN, ni les autorités cantonales, ni les autorités fédérales ne peuvent invalider le vote des Communes jurassiennes qui interdisent les éoliennes sur leur territoire ou exigent un moratoire.

    Merci Monsieur Geissmann pour vos judicieuses recommandations !



    Enfin, on peut supposer que ce ne sont pas les psys qui vont sortir l'Allemagne du bourbier éolien où ce pays s'enfonce si bien que notre grand voisin planifie ou construit des centrales à charbon pour l'équivalent de 23 centrales nucléaires, tout en ne sachant que faire de son courant éolien subventionné qu'il brade à vil prix ou même gratuitement.

    Combien les citoyens allemands payent-ils pour ce gaspillage via leur RPC nationale ?



    http://www.contrepoints.org/2012/09/09/96674-allemagne-de-nouvelles-centrales-a-charbon-pour-compenser-les-echecs-eolien-et-solaire



    Et la triste réalité de l'évolution de la production électrique en Europe:



    http://www.2000watts.ch/index.php/energytrend/charbon-home/864-electricite-les-centrales-au-charbon-detronent-le-gaz.html



    Question finale: qui a vraiment besoin d'un psy dans toute cette affaire ?

    Les riverains de parcs éoliens industriels ou bien ceux qui sont prêts à payer des psys pour infantiliser leurs concitoyens à défaut de les culpabiliser.

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  4. "Les éoliennes et le givre ne font pas bon ménage..." L'impartial, 7 février 2013...Un article surréaliste où l'on apprend que la firme Enercon a beaucoup appris du site de Saint-Brais pour les questions de givre.!
    Chers Amis, ne nous a-t-on pas seriné que l'éolien était une technologie mature? or voici que les promoteurs avouent qu'il n'en est rien... Et ils s'étonnent que ce gag vert génère des oppositions au point qu'ils mandatent des psys pour comprendre...Qu'il se branchent leurs hélices où je pense, cela les aidera à allumer la lumière dont ils semblent si cruellement manquer... :-)

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  5. Pour ma part, j'ai été contactée pour participer à cette étude. Mais avec les mois qui passent mon sens de la méfiance s'est développé au fur et à mesure de ma prise se conscience guidée par tout ceux qui rêvent d'un monde meilleur en obtenant toujours plus.... Je suis très contente de ne pas être tombée dans la trappe et lorsque j'ai évoqué les raisons de mon refus, leur disant que je ne croyais pas en la prise en considération de notre avis de voisins d'éoliens dérangés par la présence et les procédures des implantations de ces machines en notre faveur, car la force des milieux financiers et politiques ne nous laisseraient aucune chance d'exprimer notre point de vue objectivement.
    A quoi mon interlocutrice a répondu qu'elle comprenait ma décision et me donnait entièrement raison !

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  6. Au moyen âge, lors de la conquête des colonies, les colonisateurs envoyaient d'abord les explorateurs avec de la verroterie pour acheter les chefs indigènes locaux, les missionaires suivaient pour convertir les bons sauvages, qui ignoraient la culpabilité, à la foi chrétienne avec son paradis pour les convertis, son purgatoire et son enfer pour les mécréants, sans oublier les soldats pour mâter les récalcitrants.

    Les temps ont changé, mais pas les méthodes...dans les campagnes jurassiennes et d'ailleurs encore préservées débarquent les vendeurs des promoteurs éoliens, les promesses de quelques écus pour les communautés locales ont remplacé la verroterie, et pour convertir ces bons sauvages ignorants amoureux de leur nature et de leur terre, voilà les psys qui suivent, missionnaires des temps modernes..... et si récalcitrants il y a malgré toute cette campagne de communication et de prédication culpabilisante, eh bien, le gouvernement pourra toujours voter des lois drastiques pour imposer les éoliennes industrielles, peut-être faudra-t-il appeler gendarmes et soldats pour les faire appliquer auprès des mécréants de la religion verte.

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  7. http://www.rfj.ch/rfj/Actualites/Regionale/20130210-On-discute-eolien-sur-le-divan.html

    Ceux qui remplissaient le questionnaire allaient participer à un tirage au sort car il y avait deux vols en montgolfière à gagner.
    C'est qui qu'a gagné et c'est quoi la prochaine invention débile ?

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    1. À leur place je n'attendrait pas trop pour distribuer leur prix, parce que d'ici peu la suisse sera dangereuse quand on prendra de la hauteur...

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  9. Chère madame,

    Il y a déjà plusieurs années que nous suivons vos chroniques avec assiduité, étant nous-mêmes entourés de 46 machines et l’on nous menace d’en ajouter une centaine (pour « densifier » et éviter le mitage !!!). Nous sommes 4 associations (sur un périmètres de ± 20 km2), membres de la FED et de l’EPAW, qui luttons contre cette nouvelle menace.
    Nous sommes vivement intéressés par vos psychologues collabos – il n’y a pas d’autre mot –, parce que, entre autres, nous avons des psychologues dans nos rangs. Vraiment là, on atteint un sommet de vilénie et d’infamie. Cela me rappelle ces psychologues qui ont collaboré avec le régime nazi en Allemagne.

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  10. Bonjour! Gand merci pour votre message, pour votre demande, que je n'ai pas publié, vous pouvez m'envoyer vos coordonnées vis le blog (elles ne seront pas publiées) je vous donnerai les informations.
    Votre message confirme ce que nous essayons de faire comprendre dans la région. Les promoteurs arrivent avec la proposition d'implanter une seule éolienne pour amadouer les citoyens... Aïe aïe. J'ai assisté hier soir à une séance d'information et j'avais juste envie de leur dire de s'énerver un peu plus. Ils n'ont pas encore compris que c'est une guerre que l'on nous a déclaré et que le seul dialogue possible avec ces colons c'est l'opposition radicale et déterminée. J'ai moi-même mis du temps à comprendre et accepter que nous n'étions plus dans un projet de société mais dans une guerre de territoire.
    Tous ces mois nécessaires pour comprendre ce qu'il se passe, ils le mettent à profit, c'est cela qui est un peu enrageant.
    Courage à vous et à nous!

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  11. Merci de vos encouragements. Vous parlez de "guerre de territoire". C'est exactement ce que dit une amie québécoise opposée (de toutes ses forces) aux promoteurs éoliens qui, là-bas, arrivent parfois à implanter de 80 à plus de 100 machines d'un coup !!! En plus, dans le cas présent, il s'agit... d'EDF ! Rappel : la production d'électricité au Québec ne produit presque aucun CO2, puisqu'elle est d'origine hydraulique. Bon, passons...
    Voici mon adresse courriel où vous pouvez me faire parvenir le questionnaire qu'on vous a soumis ou le moyen de se le procurer : jean-paul.bourdon@nordnet.fr.
    En vous remerciant vivement à l'avance.

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